Cap-Haïtien, vendredi 28 Février 2020. (WWW.ZONE509.COM) – La police du Nord n’a annoncé aucune arrestation ni même une enquête en cours après une attaque contre le char du carnaval de l’ancien président Michel Martelly lundi.
Se déroulant le deuxième jour du carnaval du Cap-Haïtien, l’attaque a fait deux blessés par balles dans l’entourage de l’ancien président et contraint une sortie anticipée du patron de Tet Kale des festivités et de la ville.Aucun des assaillants de l’incident n’a été tué ni déclaré blessé.
Le comité du carnaval a remplacé Sweet Micky par l’Orchestre Septentrional et le troisième jour du carnaval s’est déroulé sans accroc. L’attaque a été traumatisante pour ceux qui en ont été témoins. Il a été déclaré qu’à un moment donné du chaos, des officiers des services secrets avaient perdu la trace du président de Konpa.
Certains officiers se sont précipités vers le char du carnaval pour tenter une extraction sur la route du carnaval pour apprendre que Martelly et d’autres se sont enfuis à pied, à 6 pâtés de maisons au nord. Les assaillants auraient tiré plusieurs balles de munitions et des gaz lacrymogènes sur le camion de Sweet Micky, le nom de scène de Martelly.
Des membres de la population ont jeté des bouteilles et d’autres objets vers l’ancien chef de l’État qui, très tôt, devait faire une apparition controversée dans la 2e ville d’Haïti, à l’occasion de son 350e anniversaire. Des opposants accusent Jovenel Moïse d’infiltration Des policiers pro-syndicaux et leurs partisans civils sont cités pour ces attaques, mais le ministère de la Justice et de la Sécurité publique démissionnaire n’a également fait aucune déclaration concernant l’incident.
Aucune note de presse, même juste de condamnation, n’a encore été publiée. Jeudi, les dirigeants de la plateforme Viv Ayiti ont accusé le régime de Jovenel Moïse d’infiltrer le mouvement de police pro-syndical et de lancer des actes de violence. Biron Odige et Rony Timothee lors d’une conférence de presse ont pointé du doigt les attaques contre le cabinet d’avocats de Samuel Madistin, Radio Television Caraibes et Martelly, alors que l’infiltration du Palais national se déplaçait.