Cap-Haïtien, vendredi 24 avril 2020.(WWW.ZONE509.COM)-Rele Chalbare dèyè FatraB tel est le nom d’un plan de contingence en matière de ramassage d’ordures dans les grandes villes qui a été lancé dans la région métropolitaine de Port-au-Prince depuis le 4 Avril 2020.
Ce plan de contingence qui doit permettre de s’attaquer à l’insalubrité tarde encore à atterir dans la deuxième ville du pays, Cap-Haïtien dont la gestion des déchets semble dépasser la compétence des autorités locales.Le directeur général du Service national de Gestion des Résidus Solides (SNGRS), Eudes Lajoie participant, par téléphone, à l’émission “Kontak aktyalite” sur les ondes de radio kontak inter, 94.9 FM, a Cap-Haïtien, a précisé que cette opération a pour objectif le nettoyage des rues de la Capitale et des chefs-lieux de différents départements du pays ainsi que le curage des canaux.Il ajoute que d’autres volets sont prévus dans le cadre de ce plan de contingence dont la distribution de kits d’hygiène à la population, l’aspersion des places et des marchés publics.
Tout cela s’inscrit dans le cadre de la lutte menée tambour battant par le Gouvernement pour limiter la propagation du Covid-19 dans le pays, a claironné M. Lajoie affirmant qu’une enveloppe d’environ 250 millions de gourdes est mise à la disposition du SNGRS pour la réalisation de ces activités pendant la période d’urgence sanitaire décrétée par le Pouvoir.Interrogé sur la possibilité de renforcer la direction départementale du Nord de l’institution notamment en équipement, Eudes Lajoie a fait savoir que le SNGRS ne dispose pas de budget.
Il dit espérer que la mise en exécution d’un budget rectificatif pourra aider à doter toute l’institution principalement les différents services départementaux de moyens adéquats. Ce, pour leur pleine redynamisation, souhaite-t-il.Le programme “Rele Chalbare dèyè Fatra” se déroule sous le leadership du SNGRS, en partenariat avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT), le ministère de l’Environnement (MDE), le ministère des Travaux Publics, Transport et Communication (MTPTC) et le Centre national des Equipements (CNE).
Cependant, les travaux seront exécutés de concert avec les maires ainsi que les délégués départementaux à travers des organisations légales afin de permettre à la population et aux citoyens d’en tirer grandement profit selon Mr Lajoie.
Cap-Haïtien/Mapou-infos