Par Carlens NAPOLEON.
“`Le Philanthrope. “`
De promesse en promesse, l’une est plus invraisemblable que d’autre ; le président Jovenel MOISE poursuit sa caravane de rencontre à l’échelle internationale en jouant son théâtre de l’absurde.
Dans le cadre de la coopération bilatérale entre la France et Haïti, le premier citoyen de la nation a rencontré son homologue Emmanuel MACRON au début de cette semaine. Le locataire du palais national avait profité de cette occasion pour vanter son ambition dès son arrivée à la tête de la CARICOM en janvier 2018. «Nous sommes en train de travailler pour que le français, comme nous l’avons si bien dit qui est notre langue officielle, soit en fait la langue de la CARICOM aussi», scande le président haïtien à l’heure où l’on est en train de promouvoir et de soutenir le créole en Haïti. D’autre en plus, la langue française fait déjà partie des 4 langues officielles de cette structure caraïbéenne. En fait, Peut-on présumer de croire que le président n’aurait pas eu la moindre information au sujet de la CARICOM ?[]
Il se trouve que l’image projetée _(ethos)_par notre président dans son discours traduit en quelques sortes un état de soumission face au caprice du président français. Une idée savante nous laisse croire qu’en cherchant à plaire l’autre au détriment de soi, on n`a qu’à prononcer des inepties et des absurdités. Cette illustration accuse la prise de parole du président comme étant un acte inepte, par le fait qu’il a dit que la Martinique et la Guadeloupe comme étant territoire français, font parties de la CARICOM.
Dans ce discours de 4 minutes environs, d’une voix tremblotante, altérée qui détonne de temps à autre, le président déclare que : «Nous sommes en train de travailler pour que nos frères de la Martinique et de la Guadeloupe puissent participer aussi dans ce grand mouvement de la CARICOM, parce que la CARICOM ce sont des pays de la caraïbes et Martinique et Guadeloupe font parties de la caraïbes». A cet effet, pouvons-nous imaginer qu’il était en train de réclamer l’indépendance de ces territoires d’outre-mer auprès de la France ? Est-ce qu’on pourrait croire aussi que le président parlait sans même trop savoir pourquoi ou mesurer le poids et l’impact de ce qu’il a dit ?[]
Il est clair et évident que nous vivions dans une république qui n’est plus représentative. Depuis après1986, la grande majorité de nos présidents, sénateurs, députés, diplomates et autres n’arrive pas à faire valoir leurs visions, leurs savoir-faire, leurs ponderabilités dans les grandes rencontres nationales et internationales par faute de compétence dans la matière. Ce qui débouche sur une sorte de dépendance au sein même de notre indépendance. Haïti devient marginalement, par rapport à cette pratique, une colonie qui a sa propre constitution. A défaut de compétence et avec la montée du népotisme, certains de nos chefs deviennent l’esclave du temps moderne et des idées d’autrui au détriment de notre fierté nationale. Il y a la volonté d’être esclave en Haïti, pour parodier notre célèbre historien François Leslie St Rock MANIGAT. Pauvre Haiti ! Le temps est enfin opportun pour qu’elle y ait l’homme qu’il faut à la place qu’il faut afin de sauver la république de ses grivoiserie et baratinages.
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KAPZY NEWS
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