Le Sénateur Ronald Larèche, pour apporter un démenti, a jugé « inacceptable » le comportement du Dr. Cantave tout en le rappelant à l’ordre et au respect pour le Grand Corps.
Le fait de gifler quelqu’un au visage, c’est « une atteinte à la dignité », écrit le président du Sénat qui, en outre, appelle le Sénateur Cantave à s’adhérer « à la culture de tolérance et de sagesse ». M. Larèche, témoin des esclandres du bruyant Sénateur Cantave, en pleine séance d’ Assemblée des Sénateurs, invite l’élu de l’Artibonite, sous la bannière de KID, à faire preuve de « maîtrise lors des débats contradictoires ».[]
Le Sénateur Carl Murat Cantave, selon les recommandations formelles du Sénateur Ronald Larèche, doit faire « le mea culpa » et présenter « ses excuses à l’Assemblée » qui dit-il, était choquée par le comportement impulsif de celui-ci qui a, en premier, provoqué les dérapages.
Il est important de rappeler qu’au lendemain de cette scène « de calottes en série », le Sénateur Carl Murat Cantave était le premier à prendre le chemin de la presse, tout en étant sûr de bien tailler un costume de farouche défenseur de festi MassiMadi sur Steven Benoit, pour attirer les sympathies de la société vertement opposée à l’ homosexualité.
Le Sénateur de l’Ouest, en fin de mandat, offusqué et blessé dans son âme et conscience, avait activement recommandé qu’une enquête soit diligentée sur l’incident afin de rétablir la vérité. Pour ce dernier, l’incident est maintenant clos.[]
Extrait de la lettre envoye au Senateur Carl Murat Cantave:
« Le bureau attire votre attention sur la gravité de l’acte posé qui constitue, au regard des articles 36 et 37 du règlement intérieur, une atteinte à la dignité et aux droits du Sénat. Cela ne peut en aucun cas être passé sous silence sans affaisser l’autorité morale des pères conscrits. Par conséquent, il vous invite à faire votre mea culpa en acceptant volontiers de faire valoir votre adhésion à la culture de la tolérance et de la sagesse propre à l’assemblée des honorables sénateurs qui s’incarne dans la maîtrise ordinaire de l’art des débats contradictoires », poursuit la lettre au sénateur de l’Artibonite, Carl Murat Cantave. Le président du Sénat, Ronald Larêche, a demandé au sénateur Cantave « d’exprimer le plus grand respect pour la personne humaine tout en présentant des excuses formelles à l’assemblée et aux collègues sénateurs qui ont été et restent encore choqués par cet acte répréhensible ».